184e édition du Qatar Prix du Jockey Club

Portraits - citations - point sur le terrain - places à la corde

La meilleure course au monde pour les chevaux de 3 ans

La 184e édition du Qatar Prix du Jockey Club se déroule ce dimanche 2 juin sur l’Hippodrome de Chantilly. Ce défi historique, réservé aux chevaux pur-sang anglais lorsqu’ils sont âgés de 3 ans, est officiellement la meilleure course de sélection au monde pour cette génération des 3 ans selon le classement officiel en 2022 et 2023 des instances internationales du galop.

Cette épreuve dite « classique » voit s’affronter les meilleurs jeunes champions européens sur le parcours de 2 100 mètres, avec à la clé une allocation de 1,5 M€, ce qui en fait l'événement le plus richement doté du programme français, après le Qatar Prix de l'Arc de Triomphe.

L’un des plus anciens défis sportifs
L’histoire du Prix du Jockey Club a commencé il y a près de 200 ans. Un groupe de sportsmen, emmenés par Lord Henry Seymour, célèbre dandy anglais passionné de sports équestres, revenant à cheval au château de Chantilly, découvre sur cette plaine la souplesse du terrain idéale pour leur projet d’installation d’un hippodrome.

À peine les tribunes de l’hippodrome construites, une des premières initiatives est de créer une grande épreuve permettant de sélectionner les meilleurs chevaux qui seront destinés à la reproduction. Le Prix du Jockey Club était né ! La première édition se déroule le 24 avril 1836 à Chantilly. Il s’agit aujourd’hui de l’un des plus anciens défis sportifs français.

La course qui fait les étalons
On surnomme le Prix du Jockey Club : « la course qui fait les étalons ». C’était le cas lorsque la course se disputait 2 400 mètres et cela a été conforté depuis la mise en place d’une nouvelle distance, sur 2 100 mètres, depuis 2005.

Les vainqueurs du Jockey Club devenus étalons sont nombreux. Shamardal, Lope de Vega, Le Havre, New Bay, Reliable Man, Intello ou encore The Grey Gatsby, lauréats du Jockey Club, brillent ou ont brillé au haras. Ace Impact, vainqueur de la dernière édition, et ensuite gagnant du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe, suit cette voie puisqu’il est désormais étalon en Normandie, au haras de Beaumont, où il a sailli ses premières juments cette année.

Un terrain annoncé très souple
La météo a été pluvieuse ces derniers jours à Chantilly, particulièrement mercredi, où le pénétromètre a été mesuré à 3,8. Le gazon est tondu quotidiennement à une hauteur de 11 cm, comme l’an passé. A ce jour, aucun arrosage n’est prévu jusqu’au dimanche 2 juin en raison des pluies tombées durant la semaine. Une portion de piste de 12 mètres de large a été préservée depuis la mi-mars. La lice sera placée à zéro dimanche.
Un terrain TRES SOUPLE est attendu pour le Qatar Prix du Jockey Club.
Les prévisions d’état du terrain sont publiées quotidiennement sur le site de France Galop et diffusées sur les réseaux sociaux de @FranceGalop.

Un maillage régional qui fait la force de la France hippique
Si le centre d’entraînement de Chantilly (Oise) reste le plus important de France (et même d’Europe) avec ses 2.000 hectares et 2 500 pur-sang à l‘entrainement, l’Hexagone compte un grand nombre d’autres lieux de préparation de pur-sang, répartis un peu partout sur le territoire. La liste des partants du Qatar Prix du Jockey Club est la parfaite illustration de cette richesse : les centres de Chantilly, de Deauville (Calvados), de Maisons-Laffitte (Yvelines), de Calas-Cabriès (Bouches du Rhône), de Beaupréau (Maine-et-Loire) et de Luché-Pringé (Sarthe) y sont représentés.
 

PORTRAITS

Entraîneur - Henri-Alex Pantall, le maître de Beaupréau (Beaupréau – Maine-et-Loire)
Sa victoire par sept longueurs dans le Prix de Suresnes, une préparatoire au Qatar Prix du Jockey Club disputée le 2 mai 2024, a fait de Fast Tracker l’un des favoris pour le classique de dimanche. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle Wathnan Racing, l’écurie de courses du cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, l'Émir du Qatar, a décidé d’acheter le poulain après cette victoire.

Fast Tracker, qui a été élevé par Guy Heald, est entraîné dans le Maine-et-Loire, à Beaupréau. Son mentor est l’entraîneur Henri-Alex Pantall, dont les ancêtres, dans les années 1840, arrivèrent avec d’autres familles anglaises sur le sol français pour développer l’activité courses, alors naissante en France. Le gène hippique n’a cessé de se transmettre et en 1948, le père d’Henri-Alex Pantall a créé le centre d’entraînement de Beaupréau, que lui-même repris en 1982. Devenu au fil des années un entraîneur incontournable du paysage hippique français, Henri-Alex Pantall totalise plus de 5 000 victoires (dont un Prix de Diane en 2007 avec West Wind) mais n’a encore jamais accroché un Qatar Prix du Jockey Club à son palmarès.

Entraîneurs - Carlos et Yann Lerner, passionnés de père en fils (Maisons-Laffitte – Yvelines)
Le dernier gagnant classique entraîné à Maisons-Laffitte est Anabaa Blue, dans le Jockey Club 2001. Et il était entraîné par… Carlos Lerner. Né en Argentine et installé comme entraîneur en France depuis la fin des années 1980, le professionnel présentera dimanche un partant au départ du classique cantilien – son premier depuis Anabaa Blue !

Il s’agit de Look de Vega, un poulain qui présente la particularité de n’avoir couru que deux fois en compétition mais d’être toujours invaincu. Surtout, l’homme sellera son cheval avec son fils Yann, ancien jockey avec lequel il co-entraîne ses chevaux depuis plus d’une décennie. Passé tout proche d’une victoire dans le Prix de Diane Longines 2022 avec La Parisienne, le duo espère bien offrir un nouveau titre classique au centre d’entraînement mansonnien. Leur champion, Look de Vega, a les origines parfaites pour ce défi puisque son père, Lope de Vega, et son grand-père, Shamardal, ont tous les deux remporté le Prix du Jockey Club !

CITATIONS DES ENTOURAGES

Yann Lerner
Co-entraîneur (avec son père Carlos) de LOOK DE VEGA (Maisons-Laffitte – Yvelines)
Citation issue de la conférence de presse organisée par France Galop

« Look de Vega a travaillé la semaine dernière sur l’hippodrome de Chantilly pour découvrir le tracé. Il s’y est très bien adapté, montant parfaitement la cote pour finir. C’était important pour nous qu’il puisse faire connaissance avec la piste. Il est en très belle condition et nous tentons le coup. Nous savons qu’il a un très gros potentiel. A ce stade, il a gagné deux fois, un maiden et une Classe 2… Mon père a eu la chance d’entraîner Anabaa Blue (gagnant du Jockey Club en 2001) et Volvoreta (gagnante du Prix Vermeille, Groupe 1, et deuxième du Prix de Diane, Groupe 1, en 2000) et je pense qu’il est de cette trempe-là. Nous en saurons plus sur le Jockey Club, avec les partants définitifs et les places à la corde. Le cheval a pour lui de bien sortir des stalles et un excellent mental. Il est très serein. Le jockey Ronan Thomas lui sera associé. Il l’a monté lors de ses deux courses et il l’a découvert dès ses premiers galops à 2 ans. Il le connait donc par cœur. Gagner ensemble une telle course, ce serait la cerise sur le gâteau.

Le poulain plaisait beaucoup à mon père aux ventes. Il a été très surpris quand il a vu qu’il était racheté. Nous avons alors demandé s’il y avait la possibilité de faire quelque chose à ses éleveurs, Joëlle Mestrallet et Lucien Urano. Ils en ont gardé la moitié. Nous en avons pris une part et avons contacté plusieurs de nos propriétaires. Patrick Madar nous a fait confiance et s’est associé avec nous. »
 

Henri-Alex Pantall
Entraîneur de FAST TRACKER (Beaupréau – Maine-et-Loire)
Citation issue de la conférence de presse organisée par France Galop

« Fast Tracker s’est beaucoup amélioré à la sortie de l’hiver. Il est désormais arrivé à maturité. James Doyle (premier jockey de Wathnan Racing, le nouveau propriétaire du cheval) lui sera associé dimanche mais je n’oublie pas le travail effectué par Tony Piccone (son ancien jockey), qui a été très patient avec lui. James Doyle est arrivé ce lundi soir à Beaupréau et a pu travailler Fast Tracker mardi matin. Tout s’est très bien passé. Ils ont pu galoper avec un leader sur le sable. Fast Tracker a terminé dans une belle action et James Doyle a semblé enthousiaste. Fast Tracker est facile à monter, maniable, ne tire pas et il pourra s’adapter. Il a juste un défaut dans sa manière de courir : au moment du démarrage, il met toujours un petit peu de temps à trouver son action. Dimanche, la tactique de course dépendra du numéro de corde. Dans un peloton qui s’annonce étoffé, il est fréquent qu’il y ait des problèmes de trafic, mais Fast Tracker est plutôt rapide en partant et a donc les moyens de bien se placer. L’idéal serait d’avoir deux ou trois leaders dans la course. J’ai confiance en mon poulain et dans sa façon d’être. On pourrait considérer qu’il préfèrerait du terrain lourd, mais je ne pense pas que ce soit vraiment ce qu’il apprécie. Il ne sera pas dérangé si le terrain venait à s’assécher, même si cela ne devrait pas être le cas. »

Jean-Bernard Roth pour L’écurie Jean-Claude Rouget
Bras droit de Jean-Claude Rouget, entraîneur de WAHDAN, GRECIAN STORM et ARROW EAGLE (Deauville – Calvados)
Citation issue de la conférence de presse organisée par France Galop

« Arrow Eagle ne lui ressemble pas du tout à son frère Ace Impact (lauréat du Qatar Prix du Jockey Club l’an dernier, N.D.L.R.), ni physiquement, ni mentalement. Ace Impact était un cheval réveillé alors qu’Arrow Eagle est vraiment "relax". Il a mis du temps à s’enclencher, ne montrant que très peu de choses le matin contrairement à l’après-midi. Aujourd’hui, nous constatons qu’il est sur la montante mais surtout qu'il demeure très perfectible. C’est aussi pour cette raison que nous osons l'aligner dimanche dans le Jockey Club.

Nous adaptons les programmes au fur et à mesure de l’évolution des poulains. Le Prix de Guiche est arrivé à point nommé pour Grecian Storm. C’est un chic poulain et un petit guerrier. Il a une volonté extraordinaire, il est toujours en forme. Il a montré qu’il était capable de s’adapter au profil de Chantilly et surtout d’accélérer. Le terrain lui est également indifférent. Il est sur la montante et sera présenté dans une condition de forme avancée. C'est le genre de poulain qui pourrait apporter une belle surprise à son entourage.

Nous avons toujours cru en Wahdan. Il fait encore preuve d’immaturité mais il possède un vrai potentiel qu’il nous a d'ailleurs démontré lors de son dernier galop préparatoire. Il était accompagné par Arrow Eagle et nous a rassurés. Dans le Prix de Suresnes, il avait été handicapé par la piste qui s’était dégradée suite aux précipitations de dernière minute. »
 

Aidan O’Brien
Entraîneur de DIEGO VELAZQUEZ (Irlande)
Citation issue de la conférence de presse organisée par France Galop

« Nous avons été très satisfaits de la performance de Diego Velazquez pour sa rentrée dans l’Emirates Poule d’Essai des Poulains. Il a réalisé une bonne performance et cela a toujours été le plan : Poule d’Essai, avec un tracé corde à droite, en vue de Chantilly et du Qatar Prix du Jockey Club, aussi corde à droite. Depuis ParisLongchamp, tout s’est bien passé. Nous avons toujours pensé que Chantilly lui conviendrait. La distance de 2 100 mètres lui plaira car il a assez de tenue et devrait même être en mesure d’aller sur un peu plus long dans le futur. Il a aussi la vitesse de base nécessaire et il est facile à gérer. En revanche, un terrain souple ne serait pas la meilleure des nouvelles. Il possède un beau modèle, se déplace magnifiquement avec une belle et grande action, assez rasante. Une piste assouplie est donc loin d’être idéale. Selon nous, le terrain était bon dans la Poule d’Essai, tirant même vers le rapide malgré l’orage. Les pluies n’ont pas eu le temps d’assouplir vraiment la piste au moment de la course. Il a montré un très bon tempérament ce jour-là, puisque les poulains sont allés au rond avant de revenir aux écuries en raison de l’orage. Il a dû être dessellé, ressellé, il y avait beaucoup de pluie et cela ne l’a pas dérangé. Je trouve que les officiels de France Galop ont bien géré la situation. »

Christopher Head
Entraîneur de RAMADAN (Chantilly - Oise)

« Ramadan un poulain très intéressant qui a bien fait depuis le début de la saison dans un terrain très lourd. Comme beaucoup d’entraîneurs, j’ai été surpris par le résultat de ces premiers classiques. Mais cela n’a pas changé le plan d’aller vers le Jockey Club avec Ramadan. C’est un bon soldat, qui répond toujours présent. Et son jockey Aurélien Lemaitre le connaît très bien. À mon sens, ce couple peut faire partie des tandems à suivre pour le reste de la saison. Je suis vraiment ravi des bons résultats de cette association avec les représentants de Nurlan Bizakov, éleveur et propriétaire de Ramadan. »
 

Édouard de Rothschild
Propriétaire d’ALCANTOR (entraîné à Chantilly - Oise)

« Alcantor compte deux "mauvaises" performances : en ligne droite à Chantilly à 2 ans, et dans les Craven Stakes (en Angleterre) au printemps 2024, également en ligne droite. À Newmarket, peut-être était-il trop frais aussi ? Suite à cette course, différents paramètres ont été modifiés dans sa préparation. Le bonnet le jour de la course, c’était mon idée, mais ce n’est qu’un élément de l’équation… Le poulain a très bien encaissé sa sortie dans l’Emirates Poule d’Essai des Poulains, où il a dû composer avec le numéro 13 dans les stalles de départ – ce qui n’est pas un avantage. Il sera de nouveau monté par Mickaël Barzalona. Un scénario à la New Bay (deuxième de la Poule avec la corde 16, puis gagnant du Jockey Club) me conviendrait parfaitement ! »
 

Mathieu Brasme
Entraîneur de DOLLAR INDEX (Luché-Pringé – Sarthe)
« Les pluies sur Chantilly vont peut-être davantage déranger certains concurrents, mais cela ne devrait pas être le cas pour Dollar Index, qui est plutôt polyvalent et va partout. Plus il pleuvra, mieux ce sera ! Cependant, il faut être réaliste, nous y allons dans nos "petits souliers", mais certains éléments nous donnent confiance. Le poulain est "tout neuf", il ne demande qu’à progresser et n’a encore jamais eu de combats difficiles. Nous nous laissons tenter, et si la tâche s’avère trop dure, il redescendra de catégorie. Le profil du cheval nous séduit. Il n’y a qu’un Prix du Jockey Club dans la carrière d’un cheval (la course est réservée aux chevaux de 3 ans) ! De plus, l’édition 2024 semble assez ouverte. Il y a peut-être la place pour des concurrents ayant des petites valeurs comme lui. Nous avons vu tout et son contraire durant les épreuves préparatoires, alors pourquoi pas ? »
 

Pierre-Yves Bureau
Manager de l’écurie Wertheimer & Frère, propriétaire d’ATLAST et de SOSIE (entraînés à Chantilly – Oise)

« Sosie a effectué une très bonne rentrée à ParisLongchamp. La date de cette épreuve (le 25 avril) a fait que nous ne pouvions pas vraiment lui donner une autre course avant le Qatar Prix du Jockey Club. C’est un poulain sur la montante. Atlas est très bien, selon son entraîneur Christophe Ferland. Nous n’avons pas vraiment trouvé d’explication à sa contre-performance dans le Prix de Guiche (préparatoire au Qatar Prix du Jockey Club, dont il s’est classé cinquième). Si la piste reste souple, cela ne devrait pas le déranger.
Atlast et Sosie ont débuté dans la même course : avec le recul, c’est assez amusant ! Ils ont pris des chemins différents ensuite mais ont confirmé leur qualité. C’est le plus important. »
 

Clive Cox
Entraîneur de GHOSTWRITER (Grande-Bretagne)
Citation issue de la conférence de presse organisée par France Galop

« Ghostwriter était un 2ans très puissant et il a très bien évolué et durant l’hiver. Les 2.000 Guinées étaient son premier grand objectif de l’année. Il a très bien couru pour s’y classer quatrième. La ligne ne fait que répéter. J’ai hâte de le voir sur une distance plus longue. Il avait été engagé dans le Derby d’Epsom mais nous avons préféré Chantilly. C’est une chose que de passer de 1.600m à 2.100m et encore une autre que de devoir passer de 1.600m à 2.400m à Epsom. De plus, même s’il avait bien fait à Newmarket à 2ans dans les Royal Lodge Stakes, Newmarket reste une piste particulière. Il a trébuché à l’ouverture des stalles dans les Guinées et, dans la descente quand les autres sont venus sur lui, il a un perdu de son action et n’a pas très bien géré le « dip ». Or, à Epsom, cela descend aussi ! Nous en avons longuement discuté avec son propriétaire, Jeffrey Colin Smith et son jockey Richard Kingscote, et nous pensons que le tracé de Chantilly lui conviendra. Nous sommes ravis de choisir l’option de la France. Il a bien progressé depuis sa rentrée dans les Guinées et, malgré la météo, nous avons été en mesure de poursuivre l’entraînement dans de bonnes conditions notamment en utilisant le gazon.

Très honnêtement, une piste assouplie dimanche à Chantilly ne va pas m’empêcher de dormir ! Si nous avons les mêmes prévisions météorologiques, la piste pourrait profiter de la journée de samedi pour s’assécher un peu. Le terrain sera certainement souple, c’est une inconnue mais cela ne m’inquiète pas plus que cela. Il est vrai que cela pourrait faire deux points d’interrogation : la distance et le terrain. Mais il est détendu, athlétique et je pense qu’il va s’en sortir. »
 

David Menuisier
Entraîneur de SUNWAY (Grande-Bretagne)

« L’année dernière, Sunway a prouvé qu'il était un très bon cheval. Et il l’a également démontré cette année. Il faut savoir relativiser les choses. Je n’aime pas particulièrement chercher des excuses, mais dans le Prix Greffulhe, il n’est pas battu de beaucoup. Nous étions un peu déçus car nous venions pour gagner. Mais le cheval que je connais est très au-dessus de cette performance. C’est une machine. Un jour, il affichera l’après-midi cette classe dont il fait preuve le matin. Sunway a une grande course en lui. Et avec un peu de chance, ce sera dimanche ! À mon sens, Sunway est un peu comme un enfant surdoué. Parfois, ce sont les jeunes les plus intelligents qui ratent leurs examens. Son jockey, Oisin Murphy, partage cet avis. Lors de ses deux dernières sorties de l’année, il a été monté de façon offensive. Ce n’était peut-être pas la chose à faire. Il va peut-être trouver plus d'intérêt à venir sur les autres pour finir, plutôt que faire sa course devant. »

PARTENAIRE OFFICIEL : Qatar Racing and Equestrian Club

Le Qatar Racing and Equestrian Club (QREC) a été créé au début des années 1960 et a été officiellement rendu public en 1975. Il a pour mandat de représenter, promouvoir et faire progresser les initiatives équines et équestres localement et sur la scène internationale. Axé sur le sport équestre et le bien-être des chevaux, le QREC se consacre à la promotion du Qatar en tant que plaque tournante mondiale des courses de chevaux et leader de la race pur-sang arabe.
Le QREC travaille en collaboration avec les organismes locaux voués à l’excellence en matière de planification, de réglementation et de développement du secteur des courses au Qatar afin de promouvoir les meilleures pratiques mondiales. Le QREC est le partenaire du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe depuis 2008 et le partenaire titre du Qatar Prix du Jockey Club depuis 2021, l’une des principales courses de sélection.

Crédit des photos de ce communiqué : Scoop Dyga