Ce qu'il faut savoir du #QIPCO Prix du #JockeyClub 2018

1 juin 2018

Ce qu'il faut savoir du #QIPCO Prix du #JockeyClub 2018

Photo Olmedo scoopdyga.com

Olmedo, vers le doublé classique

Olmedo a remporté le 13 mai dernier l’Emirates Poule d’Essai des Poulains, le premier classique français pour les mâles. Il tentera de réaliser le doublé classique en ajoutant le Qipco Prix du Jockey Club à son palmarès. Depuis que le Derby français a été transféré sur 2.100 mètres, en 2005, trois chevaux ont réalisé pareil exploit : Brametot l’an passé, entraîné comme Olmedo par Jean-Claude Rouget, Lope de Vega en 2010, et Shamardal en 2005.

Fabrice Chappet, l’irrésistible ascension

Fabrice Chappet sera l’entraîneur français le plus représenté avec trois partants : Intellogent, Dice Roll et Stable Genius. C’est la première fois que le Cantilien prend part au Qipco Prix du Jockey Club. Il a connu une ascension fulgurante ces dernières années, et a remporté l’an dernier son premier classique, grâce à Précieuse, lauréate de l’Emirates Poule d’Essai des Pouliches.

Pascal Bary, pour rejoindre Alain de Royer Dupré

Alain de Royer Dupré est l’entraîneur en activité le plus titré dans le Qipco Prix du Jockey Club, avec six victoires. Mais il n’aura pas de partant cette année, et Pascal Bary, qui le suit avec cinq succès, peut revenir au score. Surtout qu’il aura deux atouts d’importance : Study of Man, impressionnant gagnant du Prix Greffulhe (Groupe 2), et Naturally High, un représentant de Jean-Louis Bouchard en pleine ascension.

Aidan O’Brien, pour briser le signe indien

Aidan O’Brien a établi l’an dernier le record mondial de succès en une année dans les Groupes 1, avec le score impressionnant de 28 victoires. Mais un Groupe 1 lui échappe encore... Et il s’agit du Qipco Prix du Jockey Club ! Aussi incroyable que celui puisse paraître, l’Irlandais en charge des effectifs de la multinationale Coolmore n’a encore jamais gagné le « French Derby ». Cette année, il délègue quatre chevaux : Rostropovich, Hunting Horn, Flag of Honour et Kenya.

Key Victory, le supplémenté

Un poulain a bénéficié d’un engagement de dernière minute (on parle de supplémentation), pour lequel son entourage a dû débourser 72.000 € ! Il s’agit de Key Victory, un représentant de la prestigieuse écurie Godolphin, qui regroupe les intérêts de la famille régnante de Dubaï, les Maktoum.

Key Victory est entraîné à Newmarket (Angleterre) par Charles Appleby. Ce poulain est invaincu en deux sorties. Dans l’histoire du Prix du Jockey Club, quatre chevaux supplémentés se sont imposés : Natroun (1987), Polytain (1992), Celtic Swing (1995) et Holding Court (2000).

Study of Man, le japonais

Study of Man, l’un des favoris de la course, présente la particularité d’être issu d’un étalon japonais, Deep Impact, véritable idole dans son pays. Deep Impact était même venu courir le Qatar Prix de l’Arc de Triomphe en 2006,  prenant la troisième place avant d’être plus tard « distancé » (disqualifié), ayant reçu un traitement vétérinaire non autorisé pour un coup de froid dont il avait été victime quelques jours plus tôt. Deep Impact est devenu un grand étalon, le meilleur au Japon, et quelques-unes des meilleures juments européennes lui sont même envoyées. C’est ainsi que samedi, il sera aussi représenté dans le Derby d’Epsom avec le favori Saxon Warrior, un de ses fils. Deux Derbies en deux jours pour Deep Impact ? C’est possible !

Beat Generation, le petit Poucet

Beat Generation sera, de loin, le concurrent le moins expérimenté de la course. Il n’a couru qu’à deux reprises, sans parvenir encore à gagner. Il est entraîné par une jeune femme, Carla O’Halloran, installée depuis quatre ans seulement, et sera piloté par son compagnon, Fabien Lefebvre. Depuis l’après-guerre, aucun cheval n’est parvenu à gagner le Jockey Club en étant maiden (c’est-à-dire sans avoir gagné une course avant de participer au Jockey Club).