Goliath et Feu Follet s'affirment chez les 4ans

27 avril 2019

Goliath et Feu Follet s'affirment chez les 4ans

Photos scoopdyga.com

Goliath du Berlais (Saint des Saints) a dominé d’un bout à l’autre le Prix Jean Stern (Gr2), un steeple-chase dans lequel se retrouvaient les meilleurs 4ans du pays. Le représentant de Stéphane Szwarc, du haras d’Étreham et de Palmyr Racing s’est imposé sans être réellement inquiété par Bel Apsis (Apsis), qui l’a suivi depuis le début et avait déjà terminé à cette place lors de leur précédente, le Prix Fleuret (Gr3). Cette fois, ce dernier termine à trois longueurs de son vainqueur. Le nouveau challenger Kapdam (Kapgarde) n’a jamais été menaçant, et Royal Et Tic (Policy Maker), l’autre opposition au favori, a baissé de pied pour finir.

Sur les haies du Prix Amadou (Gr2), également réservé aux seuls 4ans, Feu Follet (Kapgarde) a lui aussi galopé au premier rang d’un bout à l’autre mais il a semblé menacé au saut de l’avant-dernière haie, qu’il a franchie avec L’Autonomie (Blue Brésil), qui venait de le devancer, Laterana (Saint des saints, en appel, et surtout Polirico (Cokoriko). C’est ensuite seulement que le pensionnaire de Guillaume Macaire, qui porte la casaque de Pierre Pilarski, a fait la différence pour finalement laisser un Polirico accrocheur à cinq longueurs, devant Laterana et L’Autonomie.

C’est la sixième victoire de Feu Follet en huit sorties. Rappelons qu’il est un fils de Folle de Toi (Sageburg), une jument élevée par l’écurie D (Jean-Pierre Dubois). Elle courut huit fois sans succès en plat et Feu Follet est son premier produit. Elle a depuis donné deux femelles également signées Kapgarde, dont une 3ans inédit déclarée à l’entraînement chez Guillaume Macaire, puis un foal par Triple Threat. C’est elle-même une propre sœur de Fou et Sage (Sageburg), deuxième du Prix d’Indy puis du Prix de Pépinvast (Gr3), également sur les haies, derrière le crack Bonito du Berlais.

Goliath du Berlais est élevé par Jean-Marc Lucas. Il appartient notamment au Haras d’Étreham, qui en a acquis un part l’an dernier. Il est toujours entier et son père est stationné dans ce haras, près de Bayeux.