Qatar Arabian World Cup : Tayf enfin couronné

4 octobre 2020

Qatar Arabian World Cup : Tayf enfin couronné

Photo scoopdyga.com

Dimanche 4 octobre 2020, ParisLongchamp. - À 8 ans, Tayf (Amer) est l’un des pur-sang arabes les plus expérimentés du peloton, mais il n’avait encore jamais remporté la Qatar Arabian World Cup. C’est la cinquième fois qu’il participait à ce championnat du monde des pur-sang arabes. Il s’est imposé sous la selle d’Olivier Peslier, l’entraînement de Thomas Fourcy - qui a gagné toutes les courses réservées à cette race disputées au cours de ce week-end - et la casaque de du cheikh Abdullah bin Khalifa Al Thani.

Tayf a galopé au milieu du peloton, avant d’attaquer dans l’open stretch, alors que Messi (Dahess) avait pris le large. Il a regagné mètre par mètre. Ebraz (Amer), le favori et tenant du titre, a dû se contenter de la troisième place, sans pouvoir placer sa pointe de vitesse habituelle.

Les réactions

  • Thomas Fourcy (entraîneur de Tayf, 1er)

« J’avais déjà gagné cette course à deux reprises avec Al Mourtajez, qui était un vrai crack. Avec Tayf, c’est différent. Alban de Mieulle et S.A. le cheikh Abdullah bin Khalifa Al Thani ont décidé de me l’envoyer et cela n’a pas été simple avec le Coronavirus. Je les remercie de leur confiance. Mon boulot a été de le mettre en condition, mais surtout de lui donner du moral. Olivier Peslier a monté une super course. Ebraz n’a fait que le pousser à la fin. Le cheval retourne au Qatar chez Alban de Mieulle dans quelques semaines. J’imagine qu’il va courir l’Emir’s Sword. »

  • Olivier Peslier (jockey de Tayf, 1er)

« Ce n'est pas Magic Peslier, c'est surtout Magic Fourcy ! Il avait déjà gagné sur ce terrain- là, j'étais confiant. La dernière fois, à Goodwood, il avait besoin d'une course de rentrée. Aujourd'hui, il s'est bien allongé. Quand j'ai vu qu'il répondait aux attaques, je me suis dit "on est pas mal. »

  • Timo Keersmaekers (entraîneur de Messi, 2e)

« Nous sommes vraiment très contents de la performance de Messi. Il a très bien couru. Il était un peu mieux qu'après la Qatar Cup. A la maison, nous n'avons pas une piste vraiment professionnelle, ce n'est pas l'idéal pour entraîner un cheval de ce niveau. Mais j'ai réussi à me débrouiller. J'ai une profession qui m'amène à voyager énormément à l'étranger et le cheval était donc chez d'autres entraîneurs. Il ne voyageait donc pas beaucoup. Et puis, cette année, avec le Coronavirus, j'ai dû rester à la maison et j'en ai donc profité pour entraîner le cheval et lui accorder beaucoup de temps. Nous avons fait beaucoup d'efforts et nous sommes ravis de sa performance. Nous avons reçu récemment une invitation pour Abu Dhabi. Nous allons réfléchir et voir si nous y allons. »

  • Julian Smart (Entraîneur d’Ebraz, 3e)

« Le terrain est pénible. Malgré tout il avait une bonne action durant le parcours et Maxime Guyon l'a trouvé bien. Mais il n'a pas eu sa pointe de vitesse habituelle... Peut-être le terrain, c'est possible. Désormais, il va partir au Qatar.. »