Qatar Jean-Luc Lagardère : Triomphe du 2ans français Sealiway

4 octobre 2020

Qatar Jean-Luc Lagardère : Triomphe du 2ans français Sealiway

Photo scoopdyga.com

Dimanche 4 octobre 2020, ParisLongchamp. – Le 2ans français Sealiway (Galiway), élevé par Guy Pariente, a écrasé ses adversaires à l’arrivée du Qatar Prix Jean-Luc Lagardère (Gr1), un Grand Critérium qu’il a remporté par huit longueurs en battant le favori Nando Parrado (Kodiac). Entraîné à Calas, dans les Bouches-du-Rhône, par Frédéric Rossi pour le Haras de la Gousserie de la famille Chehboub et l’éleveur Guy Pariente, Sealiway remportait là sa quatrième victoire en six sorties. Passé en vente à Deauville, il avait facilement remporté ses deux premières victoires à Saint-Cloud puis Chantilly, avant de terminer troisième du Prix Roland de Chambure (L). Il renouait avec la victoire à Vichy dans le Prix des Jouvenceaux et des Jouvencelles (L), sur 1 400 mètres, puis deuxième à ParisLongchamp dans le Prix La Rochette (Gr3), sans peut-être avoir toutes ses aises dans la phase finale.

C’est une victoire totale pour Guy Pariente, éleveur du poulain, dont le père Galiway est basé à son haras de Colleville, éleveur aussi de la mère du gagnant Kensea (Kendargent), issue d’un autre de ses étalons, qui courait sous ses couleurs…

Après Sealiway, Kensea a donné son propre frère, né en 2019.


Les réactions

Frédéric Rossi (entraîneur de Sealiway, 1er)

« Quand il a gagné au mois de mai, nous pensions le préparer pour le Morny. Mais nous avions un doute sur la distance. Nous l’avons couru à Chantilly et il n’avait pas été très convaincant. Nous avons commencé à nous dire qu’il fallait le rallonger. Dans le Prix Roland de Chambure, il a été pris de vitesse. J’ai dit à Mickaël Barzalona de le montrer à la manière des forts. Il est très dur mais ne sait pas sprinter.  Il va prendre la direction de la Poule d’Essai à 3ans mais l’année n’est pas finie. Il est possible qu’il voyage. On pense à la Breeders’ Cup. »

Mickaël Barzalona (jockey de Sealiway, 1er)

« Frédéric Rossi m'avait demandé de durcir très tôt et le rythme a été régulier. Le leader a craqué de bonne heure. J'en ai profité pour avancer. La dernière fois, je ne le connaissais pas et je pensais gagner facilement. Il donne vraiment une impression de facilité mais il n'accélère pas spécialement fort. Il a en revanche une longue accélération. »

Fearghal Hogann (copropriétaire de Law of Indices, 3e)

« Nous sommes très heureux. Le terrain était certainement trop souple pour lui. Nous allons lui donner du repos en pensant à l'année prochaine. Une place de Groupe 1, c'est formidable. Nous ne savons pas s'il sera possible de le rallonger. Nous l'avons acheté 8.000 € en octobre dernier chez Goffs. Dès lors, être performant à ce niveau, c'est déjà formidable. »