Un lundi plein de promesses à ParisLongchamp

22 avril 2019

Un lundi plein de promesses à ParisLongchamp

Photos scoopyga.com

Pas de course de Groupe au programme, ce lundi 22 avril à ParisLongchamp, mais des poulains et des pouliches qui vont très certainement figurer au sommet européen cette saison par la suite.

Impressionnante lauréate pour ses débuts à Saint-Cloud dans le Prix Parade d’Amour, dix-huit jours plus tôt, la pouliche de 3 ans Siyarafina (Pivotal, photo principale) a brillamment confirmé lundi à ParisLongchamp sur les 1 600 mètres du Prix du Louvre, une course de Classe 1 remportée par sa mère Siyenica (Azamour) six ans plus tôt. Elle s’est imposée d’une longueur et demi sur la bonne rentrante Commes (Le Havre) sans sembler devoir s’étendre. La pensionnaire d’Alain de Royer Dupré, élevée par son propriétaire S. A. Aga Khan, doit en principe faire partie des favorites dans la prochaine The Emirates Poule d’Essai des Pouliches (Gr1), dans vingt jours.

La mère de Siyarafina est une sœur utérine du champion Siyouni (Pivotal), un des meilleurs étalons d’Europe. Elle avait gagné elle-même, après ce Prix du Louvre, le Prix de Bagatelle (L), puis terminé troisième d’un Prix Daniel Wildenstein (Gr2).

Une compagne d’écurie de cette pouliche, la débutante de 3 ans Dariyza (Dawn Approach), a également fait sensation lundi sur les 2 100 mètres du Prix de Chaillot.

Installé chez Francis Graffard, à Chantilly, cette saison après avoir débuté sa carrière par deux deuxièmes places en Angleterre, Eagle Hunter (Dansili) a ouvert son palmarès sur les 1 600 mètres du Prix Machado, l’équivalent au masculin du Prix du Louvre. Le représentant de Al Asayl Bloodstock, écurie fondée en 1991 par le cheik Khalifa bin Zayed Al Nahyan, émir d’Abu Dhabi et président des Émirats Arabes Unis, venait de débuter la saison par une deuxième place à Saint-Cloud dans un terrain qui ne lui convenait pas. Il a cette fois pris le dessus sur le favori Melicertes (Poet’s Voice), qui lui a donné la réplique jusqu’au bout et n’est battu que d’une courte encolure.

Le poulain est engagé dans tous les classiques du premier semestre. Sa troisième mère n’est autre que la championne Detroit, gagnante du Prix de l’Arc de Triomphe en 1980 et elle-même mère d’un autre gagnant de l’Arc, Carnegie !

Autre poulain prometteur, Motamarris (Le Havre) a fini le plus fort après avoir été retenu au sein du peloton dans le Prix de Solferino, une course de Classe 2 disputée sur 2 200 mètres. Le pensionnaire de Freddy Head, paré des couleurs de son éleveur, le cheik Hamdan Al Maktoum, devance Himola (Dalakhani), qui avait aussi débuté dernièrement par une victoire.

Pour conclure la série de courses de sélection de la journée, le 4ans hongrois Time to Paris (Fuissé), qui vient de passer sous la responsabilité de Pia Brandt à Chantilly après être resté invaincu de 1 000 à 1 400 mètres à Budapest, a largement dominé le Prix du Gros Caillou, un bon lot de chevaux d'âge sur 1 400 mètres. Il débutait en France et cette performance lui ouvre tout le programme européen de vitesse. Tour to Paris a été élevé en France par le haras du Quesnay de la famille Head. Il a été vendu à Deauville aux ventes d'automne 2016 pour seulement 3 000 € à Chris Richner Bloodstock et appartient désormais au Dr Elemér Hammersberg.