14 February 2024
Photo Modern Games dans l'Emirates Poule d'Essai des Poulains 2022 (Gr1) : scoopdyga.com
Les engagements aux cinq courses dites classiques du programme français ont été clos mercredi 14 février. Il s’agissait ici des Emirates Poules d’Essai des Poulains et des Pouliches (Gr1s), du Qatar Prix du Jockey Club (Gr1), du Prix de Diane Longines (Gr1) et du Grand Prix de Paris (Gr1), tous labellisés Groupe 1.
603 entrées ont été reçues au lieu de 700 l’an dernier dans ces mêmes épreuves, soit une baisse de 14% que l’on peut attribuer à la réduction des engagements de quelques écuries principales européennes. Il s’agit donc d’un arbitrage et non d’un recul tous azimuts. En effet, si l’on considère les seules candidatures déclarées par Aidan O’Brien en Irlande, Charlie Appleby et John & Thady Gosden en Grande-Bretagne, Jean-Claude Rouget et André Fabre en France, on note un recul global d’une centaine d’entrées par rapport à l’année dernière. Le nombre d’inscrits venus de l’étranger a baissé globalement de 62 unités, concentrées sur le Prix de Diane Longines (-32) et le Grand Prix de Paris (-39).
12 des 14 meilleurs 2ans européens engagés dans deux à trois classiques
L’Emirates Poule d’Essai des Poulains et le Qatar Prix du Jockey Club sont à peu près stables, tandis que les « Pouliches » perdent 19 candidates à 119, le Prix de Diane Longines a attiré 133 pouliches au lieu de 184. Le Grand Prix de Paris, lui, est passé sous la barre des cent engagements à 94 tickets.
En revanche, douze des quatorze meilleurs poulains de 2 ans de la saison 2023 selon les classifications européennes sont inscrits à au moins un des classiques français, dont les deux premiers, City of Troy et Bucanero Fuerte, l’un et l’autre inscrits à la Poule et au « Jockey Club ». Le gagnant du Prix Jean-Luc Lagardère, Rosallion, est candidat à l’Emirates Poule d’Essai, et l’impressionnante lauréate du Prix Marcel Boussac, Opera Singer, est dans la Poule d’Essaides Pouliches (face à la deuxième du Sumbe Prix Morny, la française Ramatuelle) et le « Diane », deux courses dans lesquelles on retrouve aussi Rose Bloom, 2e du Prix Marcel Boussac.