11 novembre 2019
L’optimisation du programme porte ses fruits. Rappelons que les courses avec plus de sept partants génèrent beaucoup plus d’enjeux car elles permettent de proposer une plus large gamme de paris à combinaisons. Ainsi, au 3 novembre 2019, en prenant en compte la même référence calendaire en 2018, le nombre de courses de 7 partants maximum est passé de 563 à 460 en plat, soit un recul de 18%. En obstacle, la donnée recule de 83 unités, soit 32%.
On a pu calculer que ces résultats ont déclenché 9,9 millions d’euros d’enjeux de plus en plat, et 9,3 millions en obstacle, soit l’équivalent du chiffre d’affaires de deux dimanches supplémentaires !
Parallèlement, le nombre moyen de partants en France (hors courses à événements, supports de Quinté+) en 2018 était de 9,50 dans les courses à obstacles, et de 10,9 en plat. Ces deux données sont passées respectivement à 9,9 et 11,0, notamment grâce à une réduction du nombre des courses. En 2018 en Grande-Bretagne, on a dénombré en moyenne 8,5 partants par course à obstacle, et 9,2 en plat. Certes, les allocations britanniques sont moins fortes qu’en France, mais cela rappelle aussi que les nations hippiques où l’on élève et où la libre entreprise est la règle ne peuvent garantir exclusivement des courses à partants nombreux.
La dernière course de Groupe pour 2ans s’est déroulée le 29 octobre. Contrairement aux idées reçues, cette année 2019 a marqué un net regain des poulains français dans la jeune génération. En effet, si en 2018, 62% des courses principales et des Groupes de 2ans (au 1/11) avaient été remportées par des poulains entraînés à l’étranger, c’est l’inverse cette année puisque les concurrents entraînés en France ont raflé 65% de ces courses avec huit Groupes 3 au lieu de 5 en 2018, et 4 Groupes 1 ou 2 au lieu de deux un an plus tôt (cf. tableau ci-dessous).
